Hier, les
contraintes d’envoyer son enfant à l’école publique se limitaient à
des délits de faciès, des problèmes d’ordre physique (voile ou barbe
interdits).
D’autres fléaux
redoutables comme la banalisation de la consommation de tabac, de
cannabis (un jeune sur deux de + de 17 ans affirme en avoir consommé
au moins une fois) ou autres infamies viennent allonger la liste,
sans parler des problèmes de moeurs qui sont inqualifiables…
Aujourd’hui de
nouveaux débats commencent à faire surface comme par exemple le fait
d’interdire prochainement aux élèves de jeûner durant le mois de
Ramadân !
Face à toutes
ces contraintes, la communauté musulmane se retrouve confrontée à
deux solutions :
-
Quitter la France pour ne plus dépendre de ce système arbitraire
(solution peu envisageable pour la majorité des familles
musulmanes).
-
Œuvrer pour que la communauté musulmane dispose de ses propres
infrastructures et puisse offrir à tous « ses enfants » qualifiés
l’emploi qu’ils méritent et par la même elle pourra offrir aux
générations à venir des moyens d’apprentissage décents et durables.
vProgrammes et
pédagogie.
Ø
Entrée en maternelle : 3 ans
Ø
Dernière année de lycée : 17 ans
Le challenge
consistera à fournir un maximum d’efforts pour que les élèves
sortent de l’école avec en poche : leur B.E.P.C, leur baccalauréat
mais aussi un bagage religieux solide comprenant les bases
rudimentaires des enseignements de l’Islam ainsi que des habitudes
saines et régulières au niveau de la pratique (prière à son heure,
respect des valeurs étiques…).
Les livrets
pédagogiques sont en cours de rédaction et il va de soi qu’ils
seront soumis à la validation des autorités religieuses compétentes
avant de faire l’objet de support pour l’éducation des enfants.
vCréation
d’emplois pour les musulmans.
Cette
perspective d’ouverture d’écoles musulmanes sera une véritable
aubaine pour notre communauté car de ces écoles découleront de
multiples emplois pour nos frères et sœurs aujourd’hui discriminés à
l’embauche (que ce soit de la discrimination positive ou négative
elle reste exécrable et humiliante).
Selon les
calculs d’un frère architecte (il a notamment réalisé une partie de
l’Institut de Monde Arabe à Paris) qui s’est engagé à suivre les
projets de La Plume, si les dons sont suffisamment réguliers,
nous pouvons envisager l’ouverture d’une école tous les deux ans !
Si l'on compte
qu'il faudra en moyenne une cinquantaine de salariés pour faire
vivre correctement un établissement autant dire que les perspectives
d'embauches sont certaines.
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